Le café littéraire

Kafka sur le rivage d'Hakuri Murakami

  Je ne connaissais pas les auteurs japonais avant Murakami. Un jour où j'errais sans but dans une librairir (comme c'est mon habitude) , j'eus sous les yeux Les Amants du Spoutnik, un des livres de l'auteur nippon. Ce livre allie réalisme et onirisme. Une fois ce roman lu, je décidai de visionner le film de Miyazaki, Princesse Mononoké. Le roman et le film avaient certains points communs: l'univers poétique et surnatureldu roman se retrouve dans le film. Je n'étais pas déçu par ce livre, bien au contraire. Quand allait-il en être pour  Kaka sur le rivage ?

  L'auteur raconte la fuite de Kakfka Tamura, un adolescent de quinze ans, de chez son père qui est un brillant architecte à Tokyo, ce dernier lui aurait lancé une malédiction. Le jeune garçon, pour fuir l'anathème, quittera furtivement sa maison pour aller dans une ville nommée Takamatsu. En parallèle, une autre histoire se déroule: celle du vieux Nakata, un vieillard ne sachant ni lire ni écrire mais connaissant le langage ... des chats! Les deux histoires finiront par en former qu'une, après des aventures toutes aussi merveilleuses les une que les autres, sans toutefois que les personnages ne se rencontrent.

  La lecture de Kafka sur le rivage peut rebuter certains, mais n'oublions pas que Murakami est Japonais, et par conséquent, il écrit avec son bagage culturel qui peut nous paraître à certains moments éctranger (on peut toutefois lire ce roman comme une réecriture moderne de la tragédie de Sophocle, Oedipe-Roi). D'ailleurs un des personnages va expliquer cet esthétisme si particulier:

"Ce qu'on nomme l'univers du surnturel n'est autre que les ténèbres de notre propre esprit. Bien avant que Freud ou Jung fassent au XIXeme la lumière sur le fonctionnement de l'inconscient, les gens avaient établi une corrélation entre l'inconscient et le surnaturel, ces deux mondes obscurs. Ce n'est pas une métaphore [...] . Aucune frontière ne séparait l'obscurité physique de l'obscurité intérieure de l'âme." Une fois que nous avons compris cela, on ne s'étonne pas d'avoir dans les romans de Murakami des personnages tiraillés par des passions inverses, névrosés u tout simplement déprimés.

  J'aime vraiment l'oeuvre de Murakami comme vous l'avez sans doute compris. Je vais d'ailleurs lire prochainement La Course au mouton sauvage. Un jour, sans doute que Murakami sera considéré comme un classique, et à ce moment-là, je vous dirai: "Je vous l'avais bien dit!".



04/09/2011
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