Le café littéraire

Un grand-père comme on les aime...

  J'aurais tellement voulu avoir un grand-père comme Jean d'Ormesson! A vrai dire je n'ai pas eu de chance avec mes aïeux: l'un est mort avant ma naissance, l'autre a été absent durant toute mon enfance. Je n'ai donc connu cette présence salutaire pour certains. Cela dit mes parents m'ont beaucoup aidé, mais ceci n'est pas le propos de cet article.

  Jean d'Ormesson est né dans les années 20. Normalien et agrégé de philosophie il mènera une carrière dans le journaliste et deviendra, en 1970, rédacteur en chef du magazine le Figaro. En 1973 il entrera à l'Académie Français à la place de Jules Romains, auteur d'une fresque romanesque gigantesque.

  Mais Jean d'Ormesson, c'est aussi l'auteur de nombreuses oeuvres: on peut citer ses romans qui ont fait son succès comme La Gloire de L'empire, Au Plaisir de Dieu mais aussi certains autres qui sont davantage badins mais non moins intéressant comme Casimir mène la grande vie.  La plupart de ses romans sont optimistes et font l'éloge de la vie, de la vraie. Il a ainsi écrit dans un de ses articles « J'ai toujours défendu l'idée qu'il n'y a pas de devoir de culture et que la littérature est d'abord un plaisir. Un plaisir très haut et qui exige souvent des efforts. Mais enfin, un plaisir. ».  Jean est l'auteur du Plaisir avec un grand P!

   Mais Jean d'Ormesson c'est aussi ce papy qui passe dans toutes les émissions à succès pour amuser la galerie tout en placant quelques citations de Chateaubriant. C'est vraiment cet humour mêlé à une érudition qui n'est absolument pas pédantesque que l'on s'attache à ce papy, qui devient notre grand-père! Un grand-père qui nous prend sur ses genoux pour nous raconter une de ces histoires dont il a le secret devant la cheminée. Et nous, tranquillement nous l'écoutons inlassablement jusqu'à ce que nous tombions de fatigue.

  Certes on ne peut ne pas être d'accord avec ses idées, mais il n'empêche que dans le paysage littéraire,grand-père Jean apparaît comme le dernier des Mohicans! (Je suis dur, il reste encore des individus comme Bernard Pivot!)  Souhaitons-lui encore de rester parmi nous pour nous divertir et pour nous faire rêver, comme un grand-père en a le secret.« J'ai toujours défendu l'idée qu'il n'y a pas de devoir de culture et que la littérature est d'abord un plaisir. Un plaisir très haut et qui exige souvent des efforts. Mais enfin, un plaisir. »



17/10/2011
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